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Interview: Kosmosa Farm 20 ans de passion pour la culture du cannabis et du CBD de qualité.


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Dans un coin humide et imprévisible du Pays basque, un cultivateur hors normes vit au rythme de ses plantes et de ses serres. Passionné depuis plus de 20 ans, Mickael a fait de sa passion un mode de vie, une philosophie, et surtout, un combat quotidien pour la qualité, la transparence, et l’éthique. Rencontre avec le fondateur de Kosmosa Farm, un cannabiculteur aussi résilient qu’inspirant.


De la restauration à la culture du cannabis : l’itinéraire d’un passionné du CBD


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Ben - Hollyweed : Mickael, pour commencer, peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours avant Kosmosa Farm ?

Mickael : Hola les terriens ! J’ai 39 ans, je vis depuis une quinzaine d’années au Pays basque, tout près de la frontière espagnole. Avant de me consacrer à la culture du cannabis, j’ai été serveur en restauration, puis j’ai monté un petit garage de 2 roues spécialisé en préparation moteur pour circuit. Mais j’ai toujours cumulé le travail "alimentaire" avec la culture de la plante.

Ben - Hollyweed : Qu’est-ce qui t’a donné envie de devenir cannabiculteur à plein temps ?

Mickael : Cette plante m’a toujours fasciné par sa complexité et sa diversité. J’ai commencé avec de petites cultures, puis j’ai évolué, travaillé pour des social clubs en Espagne, et me suis lancé dans le développement génétique (breeding). Ce que j’aime, c’est pousser les plantes au maximum de leur potentiel – même si on n’atteint jamais le 100 %, c’est un chemin sans fin, et c’est ce qui me passionne.


Lancer sa ferme de CBD en France : les défis de Kosmosa Farm


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Ben - Hollyweed : Pourquoi avoir choisi la France pour monter Kosmosa Farm ?

Mickael : Pour être honnête, ce n’est pas vraiment un choix, mais un compromis. Ma femme et mon enfant ne souhaitent pas déménager, donc j’ai lancé Kosmosa Farm ici en 2023. Ce n’est pas l’environnement le plus favorable pour cette plante, mais on fait avec.

Ben - Hollyweed : Comment s’est passé le lancement de ton activité ?

Mickael : Pas simple… On était trois au départ, avec un couple gérant un CBD shop, Alpha Green. L’idée était de créer un circuit court et une qualité 100 % maîtrisée. Mais leur shop a eu des soucis judiciaires (pas à cause de mes produits), et le projet a éclaté. J’ai donc tout repris à zéro, seul, en entrepreneur individuel, sans aide ni financement.


Culture du cannabis : CBD ou CBG, Mickael fait le pari de l’innovation


Ben - Hollyweed : Parle-nous de tes choix de variétés : CBD, CBG ?

Mickael : Je m’étais orienté vers le CBD, mais en testant le CBG, j’ai réalisé que ce cannabinoïde avait un potentiel fou : meilleurs terpènes, meilleurs effets, et des extractions plus qualitatives. Le CBG agit sur les récepteurs CB1 et CB2, donc un spectre plus large. En 2025, je vais cultiver 90 % de CBG sur 10 000 m2 !

Ben - Hollyweed : Quelles méthodes de culture utilises-tu ?

Mickael : Je m’adapte. En indoor, je fais du SOG (Sea of Green), avec topping, schwazzing (défoliation intense) et stress hydrique pour booster la résine. En outdoor, je laisse les plantes s’exprimer pleinement. Je choisis mes génétiques après sélections rigoureuses, avec un focus sur la résistance aux moisissures, crucial vu mon climat ultra humide (180 jours de pluie par an).


Réglementation, sécurité et résilience : la vie réelle d’un producteur de CBD


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Ben - Hollyweed : Comment gères-tu la législation française ?

Mickael : Comme tout le monde : certificats de semences catalogue UE, analyses en labo. Mais j’utilise mes propres génétiques pour la culture. Le plus dur, c’est de trouver une banque, un terminal de paiement… on est rejetés sans explication.

Ben - Hollyweed : La sécurité, c’est une galère ?

Mickael : Clairement. Première saison, vol de plantes sur une partie non caméraïisée. Heureusement, c’était les phénos ratés (rires). Météo capricieuse, nuisibles, vols… faut être sur le qui-vive.


Vente de CBD : bouche-à-oreille, qualité et communauté


Ben - Hollyweed : Comment trouves-tu tes clients ?

Mickael : Je ne les trouve pas, c’est eux qui viennent. Je partage tout sur les réseaux, je montre mes cultures de A à Z. La qualité, la transparence et le bouche-à-oreille font le reste. Première saison : 130-150 kg de fleurs, tout vendu en quelques semaines.

Ben - Hollyweed : Quels produits proposes-tu ?

Mickael : Fleurs, extractions "fresh frozen ICE olator". Je reste focus sur ce que je maîtrise pour ne pas me disperser.


Culture durable du cannabis : la nature au coeur de Kosmosa Farm


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Ben - Hollyweed : Tu es très orienté nature. Quelles pratiques écoresponsables appliques-tu ?

Mickael : Fumier de cheval, champignons Trichoderma pour enrichir et protéger le sol, paillage, laine de mouton pour l’humidité et la biodiversité, arrosage à la main avec eau de pluie. J’essaie de limiter mon empreinte au maximum.


Ambitions pour l’avenir de Kosmosa Farm


Ben - Hollyweed : Tes ambitions pour l’avenir ?

Mickael : Pour 2025, je triple la surface. Nouveau terrain, ferme pédagogique, accueil d’écoles… Idéal pour démontrer que le cannabis, ce n’est pas le diable.

Ben - Hollyweed : Un message pour les lecteurs ?

Mickael : Travailler avec la nature, c’est comprendre la vie. Soutenez les producteurs passionnés, informez-vous sur la qualité, et respectez la plante. C’est un monde de travail, de sacrifices, mais aussi de satisfaction immense.

Merci à Hollyweed pour la mise en lumière de notre travail.


Contact Kosmosa Farm: 



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